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Titre du blog : Marilyn Pour Toujours
Auteur : MarilynPourToujours
Date de création : 01-06-2015
 
posté le 06-06-2015 à 18:45:24

Citations et écrits personnels

Citations (Extraits)

"On ne m'a jamais dit que j'étais jolie quand j'étais petite fille. On devrait dire à toutes les petites filles qu'elles sont jolies, même si ce n'est pas vrai"

"J'ai une grosse tête, vous savez. bien sûr, il n'y a rien dedans mais elle est grosse tout de même"

"Les gens me regardent comme si j'étais une sorte de miroir au lieu d'une personne. Ils ne me voient pas, ils voient leurs propres pensées cachées, puis ils se blanchissent en prétendant que j'incarne ces pensées secrètes"

"Si je suis une star, c'est parce que le public l'a voulu. Ni moi, ni les studios, juste le public"

"Je n'appartiens qu'au public et au monde. Non pas parce que je suis talentueuse ou jolie, mais parce que je n'ai jamais appartenu à personne"

"J'essaye de me prouver que je suis un individu. Alors je pourrai me convaincre que je suis une actrice."

 "S'il vous plaît ne plaisantez pas à mon sujet. Terminez l'interview par ce que je crois... Je veux être une artiste, une véritable actrice"

 "J'ai toujours pensé que je n'étais personne. Et la seule façon pour moi de devenir quelqu'un... et bien c'est d'être quelqu'un d'autre!"

 "L'argent ne m'intéresse pas. Je veux juste être merveilleuse"

 "A Hollywood, la vertu d'une femme est beaucoup moins importante que sa coiffure. On vous juge sur votre apparence, et pas sur ce que vous êtes. A Hollywood, on vous paiera un baiser mille dollas, et on donnera cinquante cents pour votre âme. Je le sais, parce que j'ai très souvent refusé la première proposition et mendié la seconde"

"Tous mes voyages ont été semblables. Peu importe où je suis allée et pourquoi, tout se solde par la même chose. Je n'ai jamais rien vu. Devenir une star de cinéma, c'est vivre sur un manège"

 "Je n'aime pas avoir le teint bronzé car j'aime me sentir blonde de partout"

 "Vous savez de qui j'ai toujours dépendu? Pas d'inconnus, pas d'amis. Du téléphone! C'est mon meilleur ami. Je n'aime pas faire ma correspondance, mais j'adore téléphoner à mes amis, spécialement tard dans la nuit, quand je n'arrive pas à dormir"

 "Ce que je porte la nuit? Mais... n°5 de Chanel!"

 "Je dors toujours la bouche ouverte. Je le sais parce qu'elle est ouverte quand je m'éveille"

 "Une carrière c'est fantastique, mais on ne peut pas se blottir contre elle la nuit lorsqu'on a froid"
 
Ecrits personnels (Extraits)

« je trouve que la sincérité et être simple et directe comme (possiblement) j’aimerais est souvent pris pour de la pure stupidité mais puisqu’on n’est pas dans un monde sincère – il est très probable qu’être sincère est stupide » (1955-56)

« l’enfance de chacun se rejoue tout le temps. Pas étonnant que personne ne connaisse l’autre ni ne puisse le comprendre entièrement »

« il m’est arrivé quelque chose je crois qui m’a fait perdre ma confiance. Je ne sais pas ce que c’est. Tout ce que je sais c’est que je veux travailler. Oh, Paula, j’aimerais tant savoir pourquoi je suis si angoissée. »

« je suppose que je réagis de façon trop émotionnelle aux mauvais endroits – mais si les choses n’étaient pas comme ça il est probable que je m’ennuierais -… » (1943)

« en fait la sensibilité est si pleine et si forte que c’est dangereux » (1955)

« ce n’est pas si drôle de se connaître trop bien ou de penser qu’on se connaît – chacun a besoin d’un peu de vanité pour surmonter ses échecs » (1943)

« je pense que seule une personne qui se souvient de la façon dont elle a grandi peut apercevoir clairement et distinctement le point de vue objectif et analytique que j’essaie d’avoir, même si je finis par faire quelque chose d’un peu pompeux de mes pensées relativement simples… » (1943)

« … Les femmes ont l’air sévère et critique – inamicales en général...Crainte que le réalisateur pense que je ne vaux rien. Me souviens des moments où je ne pouvais littéralement pas faire la moindre chose. Mais essayer de me reprendre en me disant que j’ai réussi des choses justes qui étaient même bien et que j’ai eu des moments excellents mais le mauvais est plus lourd à porter et je sens que je n’ai pas confiance...Déprimée folle » (début des années 50)

« plus jamais une petite fille seule et terrorisée. Souviens-toi que tu peux être assise au sommet du monde (on ne dirait pas). »

« pourquoi ai-je ce sentiment – que les choses n’arrivent pas vraiment – mais que je joue un rôle – et de cela je me sens coupable… » (1955-56)

« Je me vois dans la glace à présent, le sourcil en bataille – si je me mets très près je verrais ce que je ne veux pas voir – la tension, la tristesse, la déception, mes yeux ternes, les joues rougies par des petits vaisseaux qui paraissent comme des rivières sur une carte – les cheveux qui tombent comme des serpents. C’est la bouche qui me rend le plus triste, près de mes yeux presque morts… » (1958)

« Essayer de me faire plaisir quand je peux. Je suis déjà assez malheureuse comme ça »

« Pourquoi était-ce d’une telle importance pour moi après toute cette crise de sanglots sur scène – quand il a dit que j’étais à l’opposé de ce que font la plupart des gens dans ce pays et c’est pour ça (en partie je le précise) que des gens que tu connais t’admirent – exactement pour ça mais ta sensibilité ne serait pas la même si tu n’avais pas ces terribles appréhensions – auxquelles tu as réagi en fonction de ton expérience (passée) et que techniquement tu parviendras à contrôler mais pas à t’en débarrasser sans effets dangereux (en retournant la peur contre toi-même) jusqu’à la peur seule et en jouant seulement en fonction de ça – la peur et la peur seule » (1955)

« Pourquoi est-ce que je ressens cette torture ? Ou pourquoi est-ce que je me sens moins un être humain que les autres (toujours senti d’une certaine façon que je suis sous-humaine pourquoi en d’autres mots, je suis la pire, pourquoi ? » (1955-1956)

« Tout le monde a de la violence en soi. Je suis violente » (1955)

« C’est plutôt par détermination qu’on ne se laisse pas engloutir »

« A chaque printemps, le vert est trop vif…. » (1958) 
 
 
Extraits du livre "Fragments"