Depuis la mort de Marilyn, ses nombreux biographes se sont tous lancés à la recherche de ce carnet rouge, qu'elle aurait acheté au printemps 1962, dans lequel elle aurait noté ses rendez-vous avec Robert Kennedy, ainsi que des informations qu'il lui aurait confié sur des sujets politiques de la plus haute importance.
L'assistant du coroner Lionel Grandison déclara avoir vu ce carnet dans les bureaux de la police judiciaire, puis sa trace disparut. Le lundi 6 août 1962 Grandison envoya un chauffeur au Fifth Helena Drive prendre tout ce qu'il pourrait trouver susceptible de donner l'adresse ou numéros de téléphone des parents de Marilyn. Le chauffeur revint avec le carnet rouge. Grandison se souvient d'y avoir vu notés les noms des deux frères Kennedy, de Frank Sinatra, Fidel Castro, Jimmy Hoffa et des notes sur la CIA et la Mafia.
Un autre témoin déclara avoir vu ce carnet; il s'agit de Mike Rothmiller, ancien officier des renseignements de Los Angeles qui travaillait sous les ordres de Darryl Gates à l'OCID (bureau des renseignements sur le crime organisé). En 1978 il se retrouva en poste aux archives, où du sol au plafond s'étageaient des milliers de dossiers confidentiels; parmi ceux là il y avait une copie du carnet de Marilyn.
Norman Jefferies (gendre d'Eunice) lui aussi a confirmé l'existence de ce carnet; il dit que Marilyn le conservait soit dans sa chambre, soit dans un meuble-classeur du pavillon d'amis. Jefferies a déclaré que la nuit du 4 août 1962, la serrure du classeur avait été fracturée et qu'on avait pris une bonne partie du contenu.
Quand il retourna chez Marilyn le lundi 6 août 1962 avec Eunice Murray (la gouvernante de Marilyn) pour ouvrir la maison pour Inez Melson, il se souvient qu'Eunice Murray détenait le carnet rouge et qu'elle le donna au chauffeur du coroner. Jefferies ne put expliquer depuis quand ni comment Eunice Murray était en sa possession.
Bien qu'il n'ait jamais reparu, plusieurs personnes ont déclaré le tenir en leur possession.
En 1982 le négociant en antiquités Doug Villiers fit, au nom d'un de ses clients, une offre de 150 000$ à toute personne qui pourrait fournir ledit journal.
Mais les proches de Marilyn (Pat Newcomb, Ralph Greenson et Eunice Murray) nièrent l'existence de ce journal. Ils affirmèrent même que le manque d'organisation de Marilyn invalide l'idée qu'elle ait pu régulièrement prendre des notes et tenir ce type de documents.
Donald Spoto (ecrivain) fit remonter les premières évocations du journal intime de Marilyn à un article de 1975, publié par Anthony Scaduto.
En 1994, un document de la CIA fit surface, confirmant le fait que le carnet rouge avait fait l'objet de grandes préoccupations pour la sécurité nationale.
Source Cursum Perficio